Historique du Clubs Lions de Lévis

Petite Historique du Club Lions de Lévis
Que veulent vraiment dire les lettres formant le nom Lions?
« Liberty, Intelligence, Our Nations' Safety (liberté et compréhension sont la sauvegarde de nos nations) »
Extrait d'un texte publié dans l'album souvenir du 50ème anniversaire du Club Lions de Lévis.
DE 1945 À 1990
Depuis la fondation des premiers Clubs Lions aux États-Unis le 8 octobre 1917 par Melvin Jones, plus de 42,000 autres clubs furent fondés. Après avoir conquis l’Ontario puis Montréal, le Lionisme atteint Québec et Lévis en 1945.
Dans les premières années, le Club s'efforce de répondre à de nombreuses demandes dont les fameux verres de lait dans les écoles, puis les paniers de Noël pour les familles pauvres, l'aide aux aveugles sous diverses formes et l’instauration de la visite annuelle des malades en 1965 (le deuxième dimanche de février était la journée mondiale consacrée aux malades), les Fêtes des aveugles de Noël et d’été, etc…
POUR LES AVEUGLES
Chaque année, le Club Lions de Lévis organise des fêtes pour tous les aveugles du Comté, une à l’occasion de Noël et une autre, au cours de l’été. À chacune des fêtes, les aveugles reçoivent du Club Lions, des prix en argent. Ils s’occupent aussi du transport aller-retour.
De plus, le Club Lions de Lévis Inc., depuis deux ans, a bien voulu accepter d’organiser la campagne de souscription de l’INCA dans deux paroisses de la ville. Le Club Lions de Lévis a, depuis sa fondation, secondé d’une manière admirable l’INCA. Il s’est vu attribuer en 1964, la plaque de mérite de CCA décernée à un club de service qui s’est particulièrement dévoué à la cause des aveugles, et son exemple est maintenant suivi par d’autres Clubs Lions de la zone.
Au nom des aveugles que nous avons l’honneur de représenter, de toutes les personnes qui ont été assistées de l’INCA et de moi, c’est du fond du cœur que nous disons MERCI! LIONS DE LÉVIS! Et vous souhaitons un autre quart de siècle de dévouement à la cause des moins fortunés.
Émilien Proulx
Ce texte publié il y a vingt-cinq ans est encore aussi vrai aujourd’hui. Il y a encore la Campagne de la Canne blanche, un bureau de l’INCA, maintenant à Québec, et qui a bénéficié en 1995 d’une nouvelle activité de financement, soit le tirage de la Maison de l’Expo-Québec, projet visant principalement à soutenir l’INCA et en second lieu les œuvres des Clubs Lions participants du District U-2.
Les chiffres d’aujourd’hui nous indiquent que nous comptons plus de 2,200 handicapés visuels dans la région desservie par le bureau de Québec.
Voici un court extrait du programme souvenir à l’occasion du 25ème anniversaire du Club Lions Lévis en 1970 :
L’institut national canadien pour les aveugles (INCA). Fondé en 1918 par le Colonel E.A. Baker qui perdit la vue à la guerre de 1914-18. Le district de Lévis fut ouvert en 1941 et le premier directeur fut M. Georges Gauthier, qui fut remplacé par M. Roland Laliberté. Lion Émilien Proulx en prit la direction en 1960 jusqu’à la fusion avec le bureau de Québec vers 1980.
Le district de Lévis comprenait les comtés de l’Islet, Montmagny, Bellechasse, Lévis, Lotbinière, Dorchester et Beauce.
Les buts de l’INCA sont : d’améliorer la condition de l’aveugle, par ses multiples services, dont les plus importants sont : la réhabilitation, réadaptation, enseignement, placement et loisirs, prévention de la cécité en orientant les personnes chez les médecins spécialistes de la vue et en leur procurant par la suite les services que leur condition requiert.
De 1941 à 1970, l’INCA a assisté 29,856 cas dans le domaine de la prévention et a maintenu ses nombreux services aux quelques 300 aveugles du District.
Dû au fait que la seule source de revenus est une campagne de souscription annuelle et que les résultats ne sont pas toujours suffisants pour répondre à toutes les demandes, le Club Lions Lévis fut approché, dans le but d’aider financièrement l’INCA. Après avoir étudié la situation, le Club n’hésita pas à collaborer d’une manière efficace et admirable.
Réalisant la somme de travail à faire par le bureau local de l’INCA et ce, avec une seule secrétaire, le Club décida de procurer à cet organisme l’équipement de travail suivant : mimiographe, adressographe, photocopieur, filières et dictaphone, ce qui simplifia le travail de la secrétaire. De plus, le Club accepta de payer pour des examens de la vue et des lunettes pour des centaines de personnes, particulièrement des enfants afin de leur permettre d’étudier plus facilement.
JOURNAL INTERNE À l’époque le Club publie mensuellement LE SENTIER dans lequel ont réussi depuis 1967, à connaître les réalisations, les anecdotes, la vie du Club. Diverses activités de financement sont organisées, parades de mode et quêtes aux portes des églises. Au printemps de 1968, le Multiple District A tient son congrès à Québec. Une imposante parade y a été organisée comme c’est encore la coutume aujourd’hui. Il paraît que les clubs de la région avaient un des plus beaux chars allégoriques…
Diverses activités sont organisées par le Club dont des cliniques de donneurs de sang (800 donneurs en 1969), des tirages de toutes sortes, la journée du Tag-day etc… Il faut absolument rapporter que le Lion Maurice Ampleman est le membre du Club qui avait vendu le plus de bas culotte, soit 136 paires, ouais… C’était dans le cadre d’une activité très populaire, soit l’Encan TV des Lions.
Avant de fêter son 25ème anniversaire de fondation, le Club a le malheur de perdre son secrétaire-trésorier qui occupait la fonction pour une cinquième année consécutive, Marcel Boisclair, un Lion des plus dévoués et appréciés. Au poste de secrétaire, il avait été précédé d’un autre membre exemplaire, Lion Arthur Bourgault, qui occupa le poste durant au moins 16 ans.
En 1970, le Lion Julien Dumont préside les fêtes du 25ème anniversaire qui ont lieu au Club de golf de Lévis le 27 octobre. Lion Benoît Gagné de notre Club est le Gouverneur du District A-10. L’invité d’honneur est le Lion G. Friedrichs de France et second Vice-président International. Un aloyau de bœuf rôti au jus était servi comme plat principal. Comme par hasard, le Club comptait comme aujourd’hui 50 membres, quatre membres actuels l’étaient à ce moment-là, soit les Lions Maurice Ampleman, Érié Beaulieu, Clarence Bolduc et Marcel Lambert. Félicitations!
En 1974, on mentionne que le Centre Louis-Hébert, sous l’initiative des Lions, est le premier centre de service et d’hébergement pour les aveugles. Le petit Simard (René) anime la Fête des aveugles comme l’avait fait Félix Leclerc il y a quelques années au dépouillement de l’arbre de Noël des aveugles.
De 1976-77, on nous expose quelques statistiques : 273 cartes vendues à 35,00 $ chacune permettent au Cocktail bénéfice de récolter une somme de plus de 7 000 $. 80 cartes avaient été vendues par le Lion Marcel Lambert. On vend seulement 3 600 gâteaux cette année là et nos six meilleurs vendeurs sont les lions André Dion (689), Émilien Proulx (552), Marcel Lambert (312), Jude Goulet (276), Clarence Bolduc (238) et Maurice Amplement (200).
On en profite pour remettre 6 000 $ au Lion Émilien Proulx pour le bureau de L’INCA et chacun 500 $ au Club des handicapés en marche de la Rive-Sud, à l’Association des Enfants exceptionnels de la Rive-Sud Inc., au Centre d’adaptation Jeunesse et autant pour les paniers de Noël.
On souligne les 600 cartes vendues pour le Défilé de mode et des profits de 1 400 $ lors de la vente d’œuvres d’artisanat, le tout organisé par les Lionnettes.
L’achat d’appareils pour les maladies de l’œil a souvent été pour les Lions une activité majeure : en 1975, l’Hôtel-Dieu de Lévis reçoit un tonomètre Goldman et en trois ans, 12 000 personnes ont passé le test du glaucome, 548 personnes ont été dépistées et traitées.
Au FEU! Eh oui! Le Salon Belle-Vue qui accueillait depuis toujours les trois clubs de Lauzon, Lévis et St-David est la proie des flammes en janvier 1979. Le Lion Gilles Jobidon, Gouverneur, en aura été le dernier invité d’honneur.
La récession économique du début des années 1980 frappe durement les Clubs de service. Grâce à leur excellente visibilité, leur solide organisation et l’appui de la population, les Clubs Lions écopent mais survivent alors que plusieurs autres organisations s’effritent.
Les Clubs Lions Lévis, Lauzon et St-David se manifestent avec des activités populaires. Que ce soit les Fêtes Populaires Desjardins, le Tournoi Atome Lévis-Lauzon, la Bibliothèque ou l’appui donné à des organismes importants, le retour en visibilité assure un recrutement quand même potable.
Mais on se doit de lutter et de réagir. Une seule option possible. Le regroupement des trois Clubs en un seul est entrepris en 1987 par le regroupement de Lévis et Lauzon, St-David en 1990. Un nouveau journal interne est conçu LE BABILLARD.
Depuis, le Club Lions Lévis peut compter sur des ressources humaines fiables et disponibles. Après le congrès organisé à Lévis en 1990, de nouvelles activités sont venues lancer le Club vers de nouveaux sommets.
Un banquet de homards attendu et un Salon de l’Industrie du Commerce et de la Culture couronné de succès placent le Club en avant scène tout au long de l’année, ce qui lui permet d’offrir une assistance soutenue aux œuvres.
LONGUE VIE AU CLUB LIONS LÉVIS!
Merci à la Secrétaire du Club: Mme Pauline Fournier pour la transcription du texte